Le Class40 IBSA des Italiens Alberto Bona, Pietro Luciani et de l’Espagnol Pablo Santurde a franchi la ligne d’arrivée de la première étape du Défi Atlantique 2023 à Horta, sur l’île de Faial aux Açores aujourd’hui, mardi 11 avril à 20 heures, 48 minutes et 01 seconde locales, soit 22 heures, 48 minutes et 01 seconde heure française.
Il prend la troisième place du classement général provisoire avant jury.
Il a parcouru les 2 223 miles du parcours théorique en 10 jours, 05 heures, 48 minutes et 01 seconde à la vitesse moyenne de 9,04 noeuds.
Mais compte-tenu des conditions météorologiques rencontrées et de la route suivie, il a en réalité parcouru 2 721,2 milles sur le fond, à 11,07 noeuds de moyenne.
Ses écarts avec le vainqueur Crédit Mutuel est de 5 heures, 36 minutes et 25 secondes, et de 3 heures 40 minutes et 14 secondes avec le deuxième Alla Grande –Pirelli.
Pour rappel, le départ de la seconde étape Horta (Faial, Açores) / La Rochelle (Charente-Maritime) sera donné le dimanche 16 avril à 13h00 locales (15h00 heures françaises).
Alberto Bona:
« On est satisfait. On a travaillé sur beaucoup de points sur notre bateau qui est neuf. On l’a découvert. L’équipage permet cela. On a animé la course dans la première partie. Ca fait un peu mal d’être repris sur la fin, mais il y a beaucoup de positif. Il reste la seconde étape. Ce fut une belle traversée. Ca revenait par derrière. On s’était donné un peu de marge mais on savait qu’on allait taper dans la molle et que ça reviendrait par derrière. On a fait un grand détour pour arriver ici. A un moment, on était plus proche de New York que des Açores. Ce fut intense. On a été toujours à 100%. Je découvre la navigation en équipage. On a bien rigolé. On fait des trucs qu’on ne fait pas en solo, comme barrer de nuit sous spi dans 30 noeuds! On se demande parfois où est la limite. On a fait une nuit entière sous spi absolument superbe. On reste concentré sur le positif. On a perdu un peu de temps au général. Ce sera dur mais on s’est bagarré devant. On a tout donné en tout cas. Pablo, c’est une machine de guerre. Il est impressionnant, et en plus il s’amuse. Pietro a découvert le bateau. Il a beaucoup barré, de nuit, sous spi. On a été efficace. »