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HORTA, ESCALE INCONTOURNABLE !


Horta l’île bleue, Horta l’île aux volcans, Horta et ses fresques de peinture… Quelle que soit l’image qu’on y accole, le port de Faial, au coeur de l’archipel des Açores, exerce une attraction magique, mythique, sur les marins du monde entier. Le terme de la première étape du Défi Atlantique est fort logiquement la ville escale incontournable, de par sa position au coeur de l’Atlantique à plus de 1 000 milles de tout rivage Européen ou Américain. Escale salvatrice, désirée ou imposée par les fortunes de la mer, le port et toute l’île ont su cultiver, enrichir, promouvoir sa tradition séculaire d’accueil, de repos et d’amitié pour les hommes et femmes qui y trouvent mieux qu’un répit dans leurs grands voyages, une illumination, une révélation, une irrésistible envie d’y revenir un jour…


Aussi, Horta est devenue logiquement au fil de ces dernières années une destination de choix pour de nombreux rendez-vous de course au large . Rencontre avec Armando Castro, responsable de la marina de Horta et des événements nautiques.



Horta, point de passage obligé ?

« Horta est le point de rencontre préféré, et parfois obligé pour les équipages qui traversent l’Atlantique, que ce soit d’Est en Ouest ou vice versa. Beaucoup viennent des Antilles, et font ici une escale technique, motivée par des impératifs mécaniques ou d’avitaillement. On se rend compte avec le temps, que cette escale s’impose aussi d’elle-même de par son caractère amical et convivial qui fait aujourd’hui sa réputation mondiale. L’agrandissement du port est nécessaire, pour l’hivernage des voiliers entre les saisons. La grande croisière en paquebot n’est curieusement pas forcément très attrayante pour nous car les clients de ces croisières de masse ne demeurent pas longtemps sur l’île, et consomment surtout à bord des paquebots, et peu sur l’île. Les voiliers, eux, restent sur place et font travailler l’économie locale durant plusieurs jours. Horta est vraiment un lieu de rencontre international. On y vient et on y crée des souvenirs, des amis. »


De l’importance de la plaisance et de la voile…

« La voile à Horta représente environ 12% du produit intérieur brut. C’est donc très important pour l’économie de l’île. Plus de 1 200 bateaux y font escale, pour des durées plus ou moins longues, ce qui représente de 6 à 7 000 équipiers. Nous avons conscience que les gens qui arrivent ici à la voile ont véritablement mérité d’être bien accueilli. Un voilier de plaisance va mettre une vingtaine de jours pour rallier les Açores au départ de l’Europe. Nous mettons tout en oeuvre pour qu’ils soient bien accueillis. Nous personnalisons notre accueil, pour tous les voiliers en escale, et particulièrement pour les coureurs au large. On a une capacité d’accueil de 300 places, que l’on souhaite agrandir rapidement.

La voile sportive est l’affirmation de Horta comme un port de plaisance accueillant. Elle nous permet de faire la promotion de l’île, des Açores et de notre marina. Nous investissons donc sur les programmes sportifs médiatisés des Classes comme les Mini 6,50, les Class40 et les Figaro, pour faire résonner Horta et les Açores partout en Europe. »


Un carrefour traditionnel de rencontres et d’échanges..

« La fameuse fresque signature sur les murs autour de la marina est une tradition née à Horta, que l’on retrouve maintenant sur les autres îles. Le port de Horta est très abrité. Notre baie est magnifique. Horta est une ville de marins, construite autour de son port. Les baleiniers américains y sont venus pour des escales et y trouver des marins. Puis, il y peu les escales des avions au début des grande lignes aériennes. Il y a eu aussi les câbles sous marins qui passaient par ici, et Horta servait de base de maintenance pour ceux-là. Aujourd’hui, il y l’atout du tourisme à développer, un tourisme « vert » sur une île préservée, basée sur les escales. »


Souvenirs...

« En fait, tout a commencé pour moi en 1989 quand le navigateur Paul Vatine est arrivé avec son trimaran à foil, Nems Luang dont le bras de liaison s’était cassé lors de la Transat Lorient-Saint Barth. Je l’ai accueilli, et je l’ai aidé à réparer. On s’est lié d’amitié. Paul est reparti et quatre jours après, il revenait, démâté. Je l’ai aidé à trouver un mât. Paul m’a présenté tout le milieu de la course au large. J’ai depuis bataillé pour faire de Horta une destination de course importante. »





Texte : Denis Van Den Brink / GPO

Photos : Pierrick Garenne / GPO et DR


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