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On est satisfait de cette 5ème place, mais on aurait pu revenir sur les italiens d’Enel !

Miranda Merron, accompagnée de Didier Le Vourch, s’adjuge ce soir la 5ème place de la première étape du Défi Atlantique entre La Guadeloupe et l’île de Faial aux Açores. En 11 jours et 08 heures, à la moyenne de 8,17 noeuds sur les 2 230 milles du parcours théorique de l’épreuve, Miranda et Didier ont en permanence bataillé aux avant postes, occupant un moment la deuxième marche du podium derrière Aïna Enfance et avenir d’Aymeric Chappellier, vainqueur de la course. C’est la négociation du contournement de l’anticyclone des Açores qui aura au final coûté cher en milles lorsque Campagne de France s’est vu obligé de traverser une dorsale anticyclonique en sa partie la plus vaste. Longtemps déventé, le Class40 aux couleurs de la marque des Maitres Laitiers du Cotentin a vu s’échapper en leur Nord plusieurs protagonistes avec lesquels ils luttaient précédemment.



Ils ont dit :


Miranda Merron :

« La partie la plus difficile a été la pétole. On a fait le choix d’une route plus Est, qui n’a pas payé. On est satisfait de cette 5ème place, mais hier, on aurait pu revenir sur les italiens d’Enel. On finit une heure après eux. On a joué avec plusieurs bateaux pour cette place. Didier connait le bateau parfaitement. C’est quelqu’un de très cool et tout s’est bien passé. Ce parcours d’Ouest en Est est singulier, et on a connu un scénario assez original cette année. Il y a aussi eu quelques petites péripétie, avec notre soucis de GV dès le départ, notre détournement vers Groupe Lamotte de Luke Berry qui venait de démâter… les dauphins, les baleines, le plancton lumineux… et cet énorme bout dans la quille… »


Didier Le Vourch :

« Une course plus longue que prévue! On sait quand on part, on ne sait jamais quand on arrive en voile ! Une régate tranquille au départ, puis très tendue nerveusement lors de la traversée de la « molle » de l’anticyclone. La sortie des hautes pressions au près, a été pénible. Plus on s’approchait, plus c’était dur, avec le froid en prime. C’était la première fois que Miranda et moi naviguions seuls ensemble, sans Halvard. Campagne de France est très agréable à vivre. C’est un bateau très vivant à la barre. Il n’a pas de lacune, sauf peut-être au reaching. Mais il est très bon au près et au portant. On est parti un peu trop vite dans l’est. On s’est fait plaisir quelque temps au classement, quand on était deuxième, mais on a vite su que ce serait difficile de tenir ce rang. Cette classe est super car il y a toujours du jeu. Jusqu’à 600 milles de l’arrivée, il y avait encore du jeu. Après Aïna est parti ! Chapeau bas pour eux ! »

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